ENTRETIEN. Assurance-chômage, « gilets jaunes », paritarisme… Le dirigeant du syndicat des cadres critique sans détour la politique sociale d’un gouvernement confronté à un mouvement de grève de grande ampleur.
LA TRIBUNE – Pourquoi la CFE-CGC a-t-elle décidé de rejoindre le mouvement du 5 décembre après être restée en retrait ?
FRANÇOIS HOMMERIL – Nous avons eu un comité directeur composé de 16 présidents de fédérations à la fin du mois d’octobre. J’ai proposé à ce moment-là que l’on refasse une analyse très critique du projet de réforme des retraites. Depuis le 22 octobre, la journée du 5 décembre a pris de l’ampleur. La base de notre syndicat est devenue très sensible à ce fait de société. C’est le terrain qui a mis sous pression les fédérations. Celles-ci sont venues s’exprimer à l’occasion d’un comité confédéral.
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